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Quelles aides financières pour ouvrir un commerce ?



Financer la création de son commerce est souvent difficile. Mais, heureusement, de nombreuses aides financières existent. L’inconvénient est qu’elles sont aussi assez méconnues ou peu lisibles. Alors si vous souhaitez bientôt ouvrir un commerce, voici une synthèse rapides des aides dont vous pouvez bénéficier, selon votre statut.

Si vous êtes demandeur d’emploi

Il existe une foule d’aides pour les demandeurs d’emploi qui veulent créer une entreprise.

  • Cumuler ses revenus avec une part de l’Aide de Retour à l’Emploi (ARE) : L’ARE est ce que vous touchez en tant que demandeur d’emploi. Lorsque vous créez ou reprenez une entreprise vous pouvez cumuler une part de cette allocation avec vos premiers revenus. Ce cumul est limité à la durée de vos droits de demandeur d’emploi. Il permet d’aider dans le cas de salaires faibles lors des premiers mois d’exploitation de votre commerce.

  • Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise (ACRE) : le dispositif de L’ACRE permet d’avoir une exonération de certaines cotisations sociales pendant 12 mois. Il offre aussi la possibilité e continuer à toucher certains revenus sociaux comme le RSA, l’ASS (Allocation de Solidarité Spécifique) ou encore l’allocation veuvage. (ASS).

  • Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE) : cette aide est destinée à faciliter le démarrage d’une activité en immobilisant du capital. En revanche, elle n’est pas cumulable avec la possibilité du cumul ARE-salaire puisque son montant représente 45 % du montant total des droits à l’ARE restant dus. Son versement se fait à deux dates : 50 % au démarrage de l’activité et le solde 6 mois après.

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Si vous n’êtes pas demandeur d’emploi

Les aides sont beaucoup plus rares et moins généreuses pour les personnes qui ne sont pas demandeurs d’emploi. Elles sont toutes essentiellement destinées à offrir des garanties bancaires et donc faciliter l’accès à des financements. Mais la plupart du temps ces prêts peuvent aussi bien servir à l’acquisition d’un fonds que financer des travaux ou encore acquérir des équipements comme des rayonnages pour votre magasin, une enseigne lumineuse, un véhicule de livraison ou même une caisse enregistreuse tactile.

  • Garantie France Active : ce réseau d’entrepreneurs propose au travers de son Programme Pacte des garanties bancaires et un accès facilité au crédit à certaines populations d’entrepreneurs. Il faut bien sûr se renseigner sur leur site et déposer un dossier.

  • Garantie Transmission de la BPI : cette aide de la BPI est destinée aux repreneurs d’entreprise et permet de garantir jusqu’à 50 % de vos prêts. Dans certaines régions, le Conseil Régional peut compléter cet effort jusqu’à 70 %.

  • Micro crédit de l’ADIE : c’est une aide pour les créateurs parisiens qui n’ont pas accès au crédit bancaire. L’Association pour le Droit à l’Initiative Économique (ADIE) offre alors un crédit qui peut aller jusqu’à 10000 €.

  • Garantie Égalité Femmes (ex FGIF) : ce dispositif est assuré par la BPI et offre aux femmes demandeuses d’emploi ou en situation de précarité une aide à l’accès au prêt bancaire pour créer ou reprendre une entreprise. Ceci s’applique pour toutes les formes juridiques d’entreprise et tous les secteurs d’activité. 80% du montant du prêt bancaire est couvert jusqu’à concurrence de 50 000 € tout en excluant les cautions personnelles. Le prêt bancaire doit être destiné à fiancer l’investissement ou un besoin en fonds de roulement.

  • Paris Initiative Entreprise (PIE) propose un financement variable selon les projets pour de la création ou de la reprise d’entreprise à Paris. Le besoin de financement ne peut excéder 1 M d’euros.

  • Aide aux commerces de proximité en milieu rural : pour les activités de commerce exercées dans des communes de moins de 10 000 habitants, il est possible d’obtenir des financements pour les mises aux normes de locaux, l’aménagement, extension ou modernisation des locaux professionnels, l’acquisition de fonds, l’achat d’équipements professionnels ou d’équipements destinés à la sécurisation des entreprises, et les études de projet. La hauteur de l’aide représente alors 30 % des dépenses éligibles avec un montant minimal de dépenses de 10 000 € pour les commerces sédentaires et de 7 000 € pour les commerces non- sédentaires.

Enfin, selon les régions administratives, les départements et les communes, il est possible de bénéficier d’aides diverses. Il ne faut pas hésiter à aller rencontrer les interlocuteurs politiques ou administratifs, car de nombreuses aides ne sont pas vraiment connues et ne figurent même pas sur les sites internet des collectivités.

Rédacteur chez Tactill