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Quoi de plus plaisant que de travailler au milieu des fleurs ? C’est ce que se disent le nombre croissant de personnes qui envisagent de devenir fleuristes. Avec un marché d’1 milliard d’euros annuels en France, c’est un secteur qui se porte bien et compte encore beaucoup d’indépendants malgré la croissance des grands réseaux de franchise. Alors, si vous aussi vous êtes attiré par l’idée de vous installer comme fleuriste, découvrez quelques conseils sur les étapes essentielles avant de démarrer votre activité.
Il n’y a pas de formation légalement requise pour s’installer fleuriste. Néanmoins , beaucoup de personnes se forment via un CAP fleuriste, un BP (brevet professionnel) ou BM (brevet de maîtrise) fleuriste, ou même un bac pro horticole.
Une bonne expérience professionnelle dans un magasin de fleurs peut aussi être suffisante pour envisager de s’installer à son compte.
Quoi qu’il en soit, un bon fleuriste devra avoir des compétences techniques et artistiques, mais devra surtout posséder le sens de la communication auprès de la clientèle, être organisé, et avoir le goût du travail soigné et le sens du détail.
La première des choses à faire pour s’installer fleuriste sera de s’inscrire auprès du centre de formalités de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Pour cela vous devrez déjà avoir réfléchi aux statuts de votre société.
Un large choix s’offre à vous :
L’EI (entreprise individuelle en nom propre) : ce statut peut convenir pour ce genre d’activités, mais il présente le défaut de cotisations RSI qui peuvent être fluctuantes d’une année sur l’autre, puisque calculées en fonction des bénéfices.
L’EIRL : équivalent au précédent, mais avec une meilleure protection du patrimoine personnel.
L’EURL (c’est une SARL à associé unique) : peut-être le meilleur statut pour l’activité de fleuriste.
La SASU : un statut adapté et assez souple, mais qui s’avère plus coûteux que celui de l’EURL.
L’emplacement joue un rôle clé dans tout type de commerce, mais encore plus dans l’activité de fleuriste. En effet, les achats se font souvent rapidement dans des zones déjà commerçantes et il est assez rare de faire beaucoup de kilomètres pour se rendre chez un fleuriste.
Ce type de commerce de proximité nécessite donc un emplacement judicieusement choisi, souvent au cœur des quartiers ou des centre-villes. Ce sont donc des emplacements où il y a de la concurrence et donc des prix un peu élevés.
Il faudra donc être, soit patient, soit malin, pour trouver la bonne opportunité d’installation. Il vaut mieux attendre un peu de trouver le bon local que de saisir la première occasion possible si elle ne convient pas à vos critères de choix.
Enfin, votre local devra, pour respecter les normes d’hygiène des locaux, réglementées par l’arrêté du 9 mai 1995, disposer d’un l’atelier de préparation d’au moins 20 m2 et d’une chambre climatique dont le taux d’humidité doit être de 95% et la température entre 15 et 20° C.
Pour ouvrir votre magasin de fleurs, en plus de votre premier stock et de la chambre climatique, vous n’aurez pas besoin de gros investissements. L’essentiel est facile à recenser :
Des éventuels travaux de rénovation et d’aménagement du local commercial
Des rayonnages, des étagères, des pots, des bacs, des tables, etc.
Des outils spécifiques au métier : seaux, petites pelles, sécateurs, ciseaux, couteaux, désépinoirs, scies, pinces, sacoches et tabliers de travail.
Du matériel spécifique pour le processus de vente : un comptoir, un terminal de paiement, un logiciel de caisse, etc.
Un véhicule de transport éventuellement si vous faites des livraisons (recommandé).
De l’équipement informatique pour toutes vos tâches administratives et de gestion.
Les moyens humains seront à évaluer avec votre niveau d’activité envisagé. Beaucoup de fleuristes démarrent seuls ou avec un seul employé (ou avec juste un stagiaire) mais il n’est pas rare de prévoir du personnel en plus pour les journées les plus chargées de la semaine. Par la suite, vos besoins en recrutement bien sûr du succès de votre dépôt boutique, mais si vous faites partie d’un réseau de livraison de fleurs, attendez-vous à devoir rapidement gérer des pics d’activité inopinés.
Enfin, il ne faut pas négliger les investissements pour le marketing : vous pouvez prévoir un budget pour la construction d’un site internet, et des dépenses en communication et publicités pour les premiers mois.
