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Comment ouvrir son animalerie : réglementations et conseils


Le potentiel du marché de l’animalerie ne cesse de s’accroître en France, alors qu’un foyer sur deux possède au moins un animal de compagnie. Avec le succès des NACs (Nouveaux Animaux de Compagnie), le commerce animalier s’est diversifié et s’adresse à un public de plus en plus nombreux. Aujourd’hui, les Français recherchent des gammes de pet food spécialisées, des arbres à chats, des cages de vie ou de transport, des jeux, des accessoires de soin. Un engouement qu’exploitent largement de grandes franchises, mais qui laisse aussi la place aux indépendants. À condition de savoir se démarquer et de soigner son business plan !

Animalerie : le cadre réglementaire

L’animalerie, une activité réglementée


Dans une animalerie, au moins un vendeur en contact avec les animaux doit pouvoir se prévaloir d’une certification professionnelle figurant sur la liste annexée à l’arrêté du 4 février 2016. Ou à défaut, d’un certificat de capacité ou justificatif de connaissances dispensé à l’issue d’une formation agréée par le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation. En plus des formalités classiques d’ouverture d’entreprise, l’animalerie doit être déclarée en préfecture 30 jours avant la vente d’un premier animal, avec le formulaire de consentement d’un vétérinaire sanitaire qui assurera le suivi de l’établissement.

Les règles encadrant la détention et la vente d’animaux


La vente d’animaux de compagnie est une activité encadrée, soumise aux règles sanitaires et aux règles de protection animale fixées par le ministère de l’Agriculture. Ainsi, les carnivores domestiques doivent notamment faire l’objet d’une identification par puce électronique ou par tatouage et être inscrits au fichier national I-Cad.

Les ventes de chiots et de chatons sont par ailleurs interdites avant la fin de période de sevrage, c’est-à-dire l’âge de 8 semaines. Des mentions obligatoires doivent figurer sur l’offre de vente : le SIREN de l’animalerie, l’âge de l’animal, son inscription éventuelle au LOF ou au LOOF et la précision de sa race le cas échéant. Quel que soit le type d’animal, chats, chiens, NACs, poissons, la tenue d’un registre d’entrée et de sortie des animaux est obligatoire, de même que la tenue d’un registre de suivi sanitaire.

Réussir avec une animalerie

Si le marché des animaux de compagnie a le vent en poupe, il est aussi très concurrentiel et dominé par de grands acteurs. Pour ouvrir une animalerie indépendante rentable et pérenne, il faut donc établir en amont un business plan solide et prévoir un levier de différenciation.

Business plan et financement d’une animalerie

Une étude de marché vous permettra d’analyser les pratiques de la concurrence, les attentes du public, et le positionnement le plus judicieux à adopter au niveau de votre offre et de votre localisation. Votre business plan comportera aussi un prévisionnel financier. L’ouverture d’une animalerie peut en effet demander un investissement de départ conséquent, comprenant :

  • Le financement (par achat ou location) d’un local
  • L’aménagement du local dans le respect des règles sanitaires, des normes d’accessibilité et des règles de protection animale
  • La constitution du stock et l’achat des animaux
  • La rémunération éventuelle de personnel
  • Les frais liés à la création d’entreprise
  • L’achat de mobilier, de technologies de surveillance et de sécurité, d’un logiciel de caisse et de terminaux de paiement.


Se démarquer de la concurrence dans le secteur de l’animalerie

Votre étude de marché vous aura permis de repérer les lacunes des offres existantes : qu’il s’agisse de la distribution de nourriture bio pour animaux. D’un segment de marché comme celui des NACs ou d’une catégorie de NAC (reptiles, poissons, etc.), ou encore de services comme la livraison à domicile et le click & collect. Vous positionner sur ces offres permettra de vous démarquer.

Ouvrir une animalerie : alternatives prometteuses

Dans un secteur aussi concurrentiel que celui des animaleries et de la vente d’accessoires et nourriture pour animaux de compagnie, des alternatives existent à l’ouverture d’une animalerie indépendante. Vous pouvez songer à devenir franchisé, ouvrir un commerce 100 % en ligne, ou encore miser sur un commerce hybride de jardinerie-animalerie qui touchera un public plus large.

Ouvrir une animalerie en franchise

Les animaleries et magasins de nutrition animale en franchise offrent aux entrepreneurs des concepts et process solides qui leur permettent de se développer localement. En s’appuyant sur un réseau d’approvisionnement fiable. Un positionnement marketing éprouvé, des protocoles de communication et de vente stratégiquement élaborés.

Ouvrir une animalerie en ligne

L’ouverture d’un commerce en ligne spécialisé dans l’univers des animaux de compagnie permet de réduire l’investissement de départ et de miser sur une rentabilité plus importante à court terme : l’absence de locaux à prendre en compte dans le financement réduit considérablement le coût du projet. En revanche, l’animalerie en ligne ne peut pas vendre d’animaux, mais distribuer uniquement des accessoires, du mobilier, de la nourriture et des soins destinés aux animaux de compagnie. Se faire une place sur un marché aussi concurrentiel demandera par ailleurs un important investissement SEO et marketing.

Ouvrir une jardinerie-animalerie

Les jardineries représentent presque 15 % des parts du marché de l’animalerie en France. Ouvrir une jardinerie est donc une idée pertinente pour élargir son activité à d’autres segments du marché et bénéficier ainsi d’une variable d’ajustement sur le long terme. En cas de défaut de rentabilité de l’activité d’animalerie, votre commerce pourra se recentrer avec plus d’agilité sur son activité de jardinerie, de déco extérieure, ou encore de grainetier.

Rédacteur chez Tactill