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Tester une idée de commerce :

5 solutions

Dans le paysage commercial français, les façons de vendre des produits et services évoluent et se diversifient. Pour tester une idée de commerce, plusieurs options s’offrent à vous, outre la boutique classique et son bail commercial contraignant. À vous de choisir entre un site e-commerce, un corner, un pop-up store, un flagship store et un food truck.

1# Un site e-commerce pour tester une idée de commerce


Selon votre projet, vous pouvez être intéressé à vous lancer en tant qu’e-commerçant dans un premier temps. De cette manière, vous allez pouvoir vérifier votre idée en vous confrontant aux consommateurs sans prendre trop de risques. Ainsi, vous allez bénéficier de vos premiers feed-backs pour améliorer votre offre et peaufiner votre projet.

L’atout premier du web est que vous pouvez rapidement créer une boutique en ligne pour un tarif modique. Si vous décidez ensuite d’investir dans un point de vente physique, vous pourrez garder votre site web. Il ne s’agit donc pas d’un investissement pour rien. Le web vous permet aussi de toucher facilement une clientèle nationale et même internationale. Avec une telle zone de chalandise, vous pourrez plus rapidement faire progresser votre business.

Pour créer votre site internet, vous pouvez le faire seul, si vous avez quelques connaissances digitales. Sinon, une agence spécialisée peut réaliser un petit site marchand à partir de quelques centaines d’euros. Il vous faudra ensuite investir pour lui donner de la visibilité sur le web.

2# Un corner pour lancer sa boutique


Inspiré du food-court américain, le corner (ou shop-in-shop) est un espace de vente restreint et délimité au sein d’un magasin qui est réservé à une enseigne. Il s’agit donc d’installer votre boutique dans un autre point de vente pour tester votre idée de commerce. Le gros avantage pour tester une idée de commerce est que cela est moins coûteux qu’une boutique personnelle tout en bénéficiant du flux de clientèle d’un point de vente déjà en place.

Mais l’intérêt pour un néo-commerçant ne s’arrête pas là. Vous allez être porté par le dynamisme, le professionnalisme et la réputation de votre commerce-hôte. C’est pourquoi il est important de choisir avec attention l’enseigne dans laquelle vous voulez vous installer. Il faut que vous partagiez en grande partie ses valeurs et son positionnement. C’est aussi une formule qui vous fera gagner du temps parce qu’elle est rapide à mettre en place et qu’elle vous apportera vite de la notoriété.

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Les Parisiens connaissent bien les corners qui sont légion dans les grands magasins, tels que le Bon Marché ou le BHV. Néanmoins, on les retrouve aussi dans les diverses grandes villes françaises autour des enseignes le Printemps, la Fnac ou les Galeries Lafayette principalement. Ils vont être bien plus rares dans les plus petites villes.

La mise en place de ce corner fait l’objet d’un contrat entre votre marque et le magasin-hôte. Le principe du corner peut aussi s’appliquer à un site web marchand. Généralement, l’enseigne qui dispose d’un corner doit reverser un loyer fixe ainsi qu’une quote-part sur le chiffre d’affaires généré.

3# Un pop-up store pour tester une idée de commerce


Le pop-up store (ou boutique éphémère) est un magasin conçu pour ne durer que quelques jours, quelques semaines ou quelques mois. L’objectif est de susciter la curiosité de la clientèle et son étonnement, de créer l’événement, de générer l’intérêt des médias et de rompre la monotonie en renouvelant son image et en jouant sur l’effet de surprise.

Phénomène tendance, des lieux sont d’ailleurs utilisés de façon régulière et même de plus en plus réservés à cet usage. Ces magasins éphémères sont des locaux dans des centres commerciaux, des endroits atypiques, des emplacements dans les gares ou des boutiques vacantes en centre-ville. Ils peuvent aussi se concevoir en version mobile avec des conteneurs, par exemple.

Le pop-up store sert notamment à tester une idée de commerce en se dotant d’une boutique physique sans engagement. Plutôt qu’un bail 3-6-9, vous signez alors un bail précaire, saisonnier ou dérogatoire. Pour votre solution de caisse, Tactill représente alors une excellente opportunité puisqu’il n’y a pas d’engagement. Le magasin éphémère vous permet d’exprimer votre créativité, de créer le buzz et de vérifier la bonne rentabilité de votre business.

4# Le flagship store pour incarner son projet de point de vente


Le flagship store (ou magasin amiral) désigne une boutique représentative d’une enseigne ou d’une marque. Généralement implanté à une adresse symbolique de la capitale ou d’une ville emblématique, il est son porte-drapeau dans un pays donné. D’une exécution irréprochable, cette vitrine d’une marque se distingue le plus souvent par sa superficie importante et par son événementiel. Pour tester une idée de commerce ambitieuse, elle est extrêmement porteuse.

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Afin de développer la proximité entre une enseigne et le client, le flagship store est devenu l’outil de visibilité privilégié des marques pour descendre dans la rue. Incarnation de la culture et de l’esprit de l’enseigne, il apparaît comme une opportunité innovante de renforcement de l’image de marque.

Vecteur de notoriété et de différenciation, le magasin amiral permet d’investir la relation client dans un espace privilégié totalement dédié. Ludique et divertissant, il offre au visiteur une expérience unique dans une mise en scène propre à susciter l’étonnement.

À l’heure d’internet et de sa virtualité, le flagship store incarne une marque, la matérialise et transmet ses valeurs, au-delà de l’offre dont elle dispose. C’est un outil dans la stratégie des commerces permettant de développer son image en racontant son métier ou en dévoilant ses nouveaux concepts. Véritable accélérateur de positionnement, le magasin amiral est capable de construire rapidement la notoriété d’un commerce.

5# Un food-truck pour tester son idée de restaurant


Si votre projet porte sur la restauration, le food truck est une bonne opportunité pour tester une idée de commerce. Concept de street-food venu tout droit des États-Unis, il a conquis toutes les villes de l’hexagone, et même ses campagnes. Cette restauration rapide contemporaine vise le consommateur pressé à la recherche d’une offre alternative au fast-food et autre sandwicherie banals et médiocres.

Ces camions cantine branchés revisitent la baraque à frites ou le camion à pizzas en y adjoignant une cuisine plus élaborée et plus saine. Les food-trucks proposent, à prix abordable, une offre de street-food préparée sur place : pizzas, frites, hamburgers, salades, pâtes, glaces, … Ces roulottes gourmandes mettent l’accent sur des produits qualitatifs (frais, biologiques, fermiers, …), leur origine locale ou sur le fait main.

Ces camions snacks s’installent sur des emplacements réservés auprès des municipalités (en nombre limité) ou sur les parkings (privés) des commerces à la périphérie des villes. Développant une communication originale, souvent décalée, les food-trucks sont très présents sur les réseaux sociaux.

Très développés aux États-Unis, les food-trucks arrivent en France en 2011. L’un des premiers à faire le buzz est Le Camion qui Fume de l’américaine Kristin Frederick à Paris. Limité dans un premier temps à la capitale et ses alentours, le concept se répand aujourd’hui sur tout le territoire français.

Alors, parmi ces 5 options pour tester une idée de commerce laquelle a votre préférence ?

Rédactrice chez Tactill